Notre identité

L’identité de l’École d’Architecture McEwen (EAM)

La philosophie de l’École d’architecture McEwen (EAM) se fonde sur la fierté de son lieu d’appartenance. Elle s’inspire de la résilience des habitants du Nord et de la beauté sans pareille des paysages nord-ontariens. À la croisée des chemins de la Ville du Grand Sudbury, au cœur de son centre-ville, l’EAM a ouvert ses portes en 2013 en offrant le premier nouveau curriculum d’architecture à voir le jour au Canada depuis plus de 45 ans. Dans ses édifices et son campus primés, l’École d’architecture McEwen est un lieu d’expérimentation qui accueille des pédagogies émergentes et des cultures diverses. Notre programme d’études architecturales unique en son genre accorde une place de choix au design et à la culture visant le nord de l’Ontario en veillant notamment à développer l’expertise dans le domaine des technologies de la construction en bois.

Les études en architecture ont généralement pour effet de faire mieux saisir la nature holistique et esthétique du design de l’environnement bâti. Le programme d’études de premier cycle en architecture à l’Université Laurentienne, à savoir le baccalauréat en études architecturales (BEA), focalise l’attention sur quatre domaines principaux : le design, la culture, la technologie et la pratique professionnelle. Les étudiants en architecture suivent leurs cours à option sur le campus principal de l’Université Laurentienne, tandis que l’atelier de design et les autres cours obligatoires du baccalauréat en études architecturales ont lieu au centre-ville à l’École d’architecture. Les cours de l’atelier de design encouragent les étudiants à faire preuve de créativité en appliquant des solutions de construction pratiques aux conditions climatiques nordiques tout en tenant compte des sensibilités culturelles et de la spécificité de l’histoire et des profils des diverses communautés. Notre corps professoral et notre corps étudiant d’origine française, anglaise, métisse et anishinabek reflètent le mandat triculturel hors du commun de la Laurentienne. L’école d’architecture offre des ateliers de design en français et en anglais, ainsi que des occasions de travailler avec des aînés en résidence, des porteurs de connaissances et des invités autochtones et métis qui élargissent encore plus la gamme des perspectives culturelles et éducatives. De plus, les quatre bâtiments qui abritent l’école au centre-ville constituent un complexe innovateur qui répond aussi bien à une intention didactique qu’à une intention de viabilité environnementale. Ces bâtiments sont nos premiers outils pédagogiques et leur conception a influencé la composition du curriculum de l’école.

Aspects uniques du programme

Des aspects notables du baccalauréat en études architecturales sont les projets de conception-construction et de design communautaire qui exposent les étudiants à de vrais enjeux communautaires et à l’expérience pratique de la construction. Des exemples de projets de conception-construction sont la réalisation d’abris pour pêcheurs sur glace et patineurs, de canots et de pagaies, d’un sauna traditionnel et d’autres éléments propres au milieu nordique. À l’École d’architecture McEwen, les étudiants apprennent à valoriser l’intégration de matériaux locaux et naturels dans le design de bâtiments et d’environnements et aussi à valoriser la collaboration et l’interaction avec leurs pairs, leurs professeurs et des groupes communautaires. Les aînés en résidence et les porteurs de connaissances soutiennent la philosophie du programme en fournissant de l’enseignement et de l’orientation inspirés de principes propres aux Premières Nations et aux Métis.

Solidement ancré dans l’alternance travail-études qui intègre théorie et pratique, le premier stage en milieu de travail du programme d’études du BEA a lieu dans l’industrie et les domaines connexes, tandis que le deuxième stage a lieu dans une firme d’architecture ou un domaine de design connexe. Le programme d’études de la maîtrise en architecture (M. Arch.) pousse cette philosophie encore plus loin en fournissant à l’étudiant un stage de huit mois au sein de diverses firmes liées au design au Canada et ailleurs dans le monde.

La vidéo suivante vous donnera une meilleure idée des caractéristiques uniques de nos programmes de BAS et de M.Arch, allant de la conception communautaire à la conception-construction, en passant par les voyages d’études, la thèse, le travail avec les communautés autochtones, et bien plus encore, alors qu’elle donne un aperçu de l’année académique 2018-19, vue à travers les yeux de nos étudiants – il s’agit d’une année marquante pour l’École d’architecture McEwen, alors que nous avons vu nos tout premiers étudiants de maîtrise diplômer depuis la fondation de l’École en 2013.

Bâtiment et ressources physiques

Grâce à des investissements de plus de 44,1 millions de dollars dans la construction et l’aménagement de ses bâtiments nouveaux et rénovés au centre-ville de Sudbury, l’École d’architecture McEwen est dotée d’excellentes installations qui assurent le succès à long terme du programme. Logée dans quatre bâtiments entourant une cour centrale privée, l’école offre plus de 65 000 pi2 de locaux divers : un atelier, des salles de classe, une salle de conférences, un atrium avec un dispositif scénique, une salle d’exposition et de critiques de travaux étudiants, des laboratoires de fabrication (aqualabo, photolabo, cyberlabo, xylolabo), la bibliothèque de l’école d’architecture et une salle culturelle qui sert aux cérémonies de groupes autochtones de la communauté ou de l’université. L’atrium a un foyer alimenté au bois qui sert d’appoint au chauffage durable et le spacieux salon des étudiants a un foyer alimenté au gaz.

Le terrain de l’école a un aménagement paysager remarquable, qui comprend un foyer cérémonial en plein air, un toit vert sur le bâtiment en bois lamellé-collé, un corridor vert avec une écobaissière qui sert de parc communautaire et un espace de conception-construction protégé à proximité des laboratoires de fabrication, ce qui permettra à l’école d’entreprendre des projets communautaires d’envergure à l’avenir.

La vidéo suivante, lancée en 2016 après l’inauguration du nouveau bâtiment (deuxième phase comprenant l’aile des ateliers et l’aile de la bibliothèque), présente cette École unique et ses installations, à travers les yeux de ceux qui l’ont conçue, ainsi que des étudiants qui l’utilisent tous les jours. Elle explique comment l’école a été conçue pour être un outil d’apprentissage afin d’enseigner le design et l’architecture.

La vidéo suivante, réalisée par les services de liaison de l’Université Laurentienne durant l’été 2020, propose une visite guidée virtuelle de l’École d’architecture McEwen, présentant ses différentes installations et ressources. Elle introduit les quatre bâtiments, y compris les ailes de 2016 mettant en valeur des technologies du bois innovantes telles que le CLT, ainsi que les ailes de 2013-2016 dans des bâtiments existants qui ont été ramenés à la vie grâce à la reconversion. Pour découvrir notre école et la voir de vos propres yeux, veuillez nous contacter pour réserver une visite.

L’Université Laurentienne – Un peu d’histoire

L’Université Laurentienne a été constituée le 28 mars 1960. Elle est une université officiellement bilingue et triculturelle située sur le territoire traditionnel des peuples anishnaabe de la Première Nation Atikameksheng (Whitefish). La ville et la région de Sudbury offrent des possibilités culturelles, récréatives et éducatives sans pareil. Historiquement un centre minier d’envergure mondiale, Sudbury est également le plus grand centre du nord-est de l’Ontario pour le commerce, l’économie, les soins de santé et l’éducation. La ville et le campus universitaire sont au cœur du Bouclier canadien, où l’exploitation forestière et l’extraction minière sont des industries majeures. Sudbury est dans le territoire visé par le traité Robinson-Huron.

Le campus de l’Université Laurentienne occupe un beau terrain de 765 acres près du lac Ramsey. Les étudiants et les professeurs peuvent profiter d’un milieu naturel incomparable, entouré de cinq lacs (on en compte 330 dans les limites de la municipalité), d’une forêt boréale mixte, de sentiers de randonnée et de paysages ravissants. Tous ces attraits se trouvent au cœur de la ville, à seulement dix minutes du centre-ville. L’université achève un projet transformateur de 51 millions de dollars qui modernise ses infrastructures et ses installations d’enseignement, y compris un bâtiment de 25 000 pi2 qui comprend des salles de classe, des laboratoires pédagogiques, de nouveaux lieux de rassemblement pour les étudiants, un centre d’accueil dynamique et un nouveau Centre autochtone de partage et d’apprentissage.

L’Université Laurentienne, qui a célébré son 50e anniversaire en 2010, est parmi les universités canadiennes en plus forte croissance : depuis dix ans, le nombre d’étudiants est passé de 6000 à près de 10 000 (6510 à temps plein et 3000 à temps partiel). Les diplômés de la Laurentienne affichent le meilleur taux d’obtention d’emploi en Ontario : 95 % d’entre eux décrochent un emploi dans les six mois qui suivent l’obtention du diplôme et 97 % d’entre eux occupent un emploi rémunéré à la suite de leurs études.

La Laurentienne affiche aussi d’impressionnants résultats dans le domaine de la recherche, car elle a obtenu plus de 250 millions de dollars en revenus liés aux recherches dans la dernière décennie. Depuis 2005, la Laurentienne a ouvert une école de médecine et une école d’architecture, les deux étant les premières à voir le jour au Canada depuis plus de 40 ans. En 2015, la Laurentienne était parmi les cinq universités qui ont collaboré aux recherches sur les neutrinos menées par Arthur McDonald, Ph.D. au SNOLAB de Sudbury qui ont été couronnées du prix Nobel de physique.

L’École d’architecture McEwen a été bâtie au cœur du centre-ville de Sudbury expressément pour agir comme catalyseur de sa revitalisation urbaine, ce qui ajoute un niveau de signification de plus au projet. Cette revitalisation attirera plus de 450 étudiants, professeurs et membres du personnel au centre-ville. Non sans ironie, la salle de conférences de l’École d’architecture donne vue de l’autre côté de la rue sur l’édifice du Grand Théâtre, là où l’Université Laurentienne de Sudbury / Laurentian University of Sudbury était installée à l’origine, avant de bâtir son campus actuel dans les années 1960.

Portrait of Mr. and Mrs. McEwen

Rob et Cheryl McEwen

Rob McEwen a fait carrière dans deux industries : les investissements et les mines. D’abord, il a passé 18 ans dans l’industrie des services financiers, où il occupait des fonctions de recherche, de vente et de gestion de portefeuille visant principalement des investissements dans l’or. Depuis 1990, les mines d’or sont devenues son domaine d’activité, puis l’argent et le cuivre sont récemment venus s’ajouter aux métaux qui l’intéressent. Il est le fondateur de Goldcorp et sous sa gouverne, la capitalisation boursière de cette entreprise est passée de 50 millions à plus de 8 milliards de dollars. Au cours des 13 dernières années où il a été le PDG de Goldcorp, le taux de rendement annuel composé des actions de l’entreprise a été de 31 %.

Rob McEwen est actuellement le président et propriétaire principal de McEwen Mining inc., qui possède deux mines actives, une mine d’or au Mexique détenue à 100 % et une mine d’or et d’argent en Argentine détenue à 49 %. De plus, l’entreprise a deux projets en développement, une mine d’argent au Mexique et une mine d’or au Nevada, et elle possède aussi un très grand gisement sous-développé de cuivre en Argentine. Rob est propriétaire à 25 % de McEwen Mining, sa base de coûts est de 127 millions, son salaire est de 1 $ l’an et il ne touche aucune prime ou option. Le but de l’entreprise est de figurer à l’index S&P500.

En 2000, Business Week a nommé Goldcorp une des 50 entreprises du monde les plus innovatrices sur le web. Parmi les prix les plus notables que Rob a remportés, il y a le prix de l’entrepreneur ontarien de l’année (énergie) décerné par Ernst & Young, le titre de personnalité de l’année de l’industrie minière décerné par Northern Miners et le prix d’excellence en philanthropie décerné par l’Association des musées canadiens. Il a reçu un doctorat honorifique en droit de l’Université York, il a été nommé le PDG le plus innovateur du Canada par la revue Canadian Business en 2006 et il a reçu l’Ordre du Canada (la distinction civile honorifique la plus élevée du Canada).

En janvier 2017, il a été intronisé au Temple de la renommée du secteur minier canadien. En 2000, il a lancé le Goldcorp Challenge, un des premiers concours d’exploration géologique participative menés avec succès dans le monde. Offrant un prix de 500 000 $, son entreprise a lancé au monde entier le défi de déterminer où l’on pourrait trouver 6 millions d’onces d’or dans une mine déjà en exploitation depuis 50 ans. Goldcorp a dépensé un million de dollars sur l’organisation du concours et les prix en argent, puis cet investissement a mené à la découverte de gisements d’or valant 3 milliards de dollars.

Rob et sa femme Cheryl appuient vigoureusement l’éducation, notamment le développement du leadership et des soins de santé. En 2006, ils ont établi le Centre McEwen de recherches sur la médecine régénérative au sein du réseau University Health Network de Toronto (le plus grand complexe d’hôpitaux de recherche au Canada). Aujourd’hui, ce centre est reconnu mondialement comme un des plus importants laboratoires de recherches dans son domaine. Au cours des dix dernières années, les dons de bienfaisance de Rob et Cheryl McEwen dépassent plus de 60 millions de dollars.

Cheryl McEwen est une bénévole, une philanthrope et une entrepreneuse. Avec son mari Rob, elle joue un rôle marquant dans les domaines des soins de santé, de l’éducation et de l’industrie de la vente au détail au Canada. Leurs dons totalisant plus de 60 millions de dollars encouragent l’excellence et l’innovation dans le cadre de projets majeurs, notamment :

  • Le Centre McEwen de recherches sur la médecine régénérative et les cellules souches (fondé en 2003 avec une équipe de 60 chercheurs, qui passera à 130 chercheurs d’ici six ans);
  • Le prix McEwen pour l’innovation dans les recherches sur les cellules souches (prix de 100 000 $; son premier lauréat en 2011, le Dr Shinya Yamanaka, a remporté plus tard le prix Nobel de médecine);
  • L’École d’architecture McEwen à l’Université Laurentienne à Sudbury (la première école d’architecture à voir le jour au Canada depuis 40 ans);
  • Le pavillon Rob & Cheryl McEwen des études de deuxième cycle et de la recherche à l’École d’administration des affaires Schulich de l’Université York;
  • Le programme de leadership McEwen des écoles St. Andrew’s College et Lakefield College School;
  • La galerie McEwen à la Galerie d’art de l’Ontario (AGO);
  • Participations à des organismes à vocation particulière, dont Virgin Galactic, la fondation X-Prize, le congrès de l’Association internationale de recherches sur les cellules souches (ISSCR), le prix du Duc d’Édimbourg et les Œuvres de bienfaisance du prince de Galles au Canada.

Cheryl est la vice-présidente du conseil d’administration de la Fondation des hôpitaux Toronto General et Western et elle siège à ce conseil depuis 2005.
À présent, Cheryl est la présidente de Make My Day Foods inc., l’entreprise qui a créé la Veggie Puck, un mélange de légumes crus biologiques broyés, façonnés en rondelles et congelés. Cheryl croit fermement en l’importance de l’alimentation pour prévenir les maladies et promouvoir la santé physique et le bien-être mental.

Cheryl a commencé sa carrière dans l’industrie de la mode, où elle a été active pendant plus de 20 ans. En 1992, elle a ouvert Andrew’s, un grand magasin pour femmes à Toronto de plus de 10 000 pi2 dont la gamme de produits s’étendait du maquillage à la lingerie et des vêtements de sport aux manteaux, bref, de tout pour les dames. Aujourd’hui encore, ce magasin connaît beaucoup de succès.

À titre de coprésidente du festival Grand Cru de Toronto, Cheryl a aidé à recueillir des fonds totalisant plus de 26 millions pour soutenir les recherches en médecine et les soins aux patients. De plus, Cheryl a joué un grand rôle pour amener à la Galerie d’art de l’Ontario l’exposition sur David Bowie, qui a attiré un nouveau public et un nombre record de visiteurs.

Cheryl continue de se consacrer à son développement personnel, ayant notamment obtenu des certificats de sommelier niveau 1 et d’instructrice de planche à neige niveau 2.

Conseil consultatif international MSoA

Afin d’aider l’École d’architecture McEwen à réaliser ses ambitions, 16 leaders visionnaires sont nommés pour constituer le Conseil consultatif international MSoA. Les membres du conseil se réunissent deux fois par an afin de partager des conseils stratégiques de haut niveau concernant les objectifs à long terme et le succès de l’École, ainsi que pour favoriser des liens plus étroits entre l’École, le secteur de l’architecture et les partenaires internationaux. Afin de discuter du design, de l’environnement, de l’accessibilité et des narratifs mondiaux concernant les régions froides, le conseil est composé d’un large éventail de personnes créatives qui ont contribué de manière significative à faire du monde un endroit plus créatif et inclusif. Les membres du conseil sont:

Terrance Galvin (Chair) – Directeur fondateur de la MSoA, Professeur (Université Laurentienne)

Zita Cobb – Cofondatrice et directrice générale de Shorefast, et Aubergiste du Fogo Island Inn

Juliette Denis – Aînée Métis

Dee Dee Eustace – Fondatrice, Taylor Hannah Architect Inc.

Tammy Gaber – Directrice de la MSoA, Professeur agrégée (Université Laurentienne)

Joy Gray-Munro – Doyen de la Faculté de Science, d’ingénierie et d’architecture (Université Laurentienne)

David Lickley – Directeur de Lickley Productions Inc.

Bruce Mau – Designer, Auteur, Innovateurr; CEO et Co-fondateur de Massive Change Network

Rob McEwen – Président et chef des opérations, McEwen Mining Inc.

Cheryl McEwen – Vice-Présidente de la Toronto General & Western Hospital Foundation

Jason McLennan – Designer, Auteur, Conférencier, Consultant, et Environmentaliste

Tracy Mcleod – Dirigeante principale de l’avancement (Université Laurentienne)

Marianne McKenna – Associée, KPMB Architects

Blaine Nicholls – Architecte à la retraite

Lisa Rochon – Critique d’architecture et Stratégiste en design

Alfred Waugh – Directeur, FORMLINE Architecture and Urbanism